Nativisme

Le nativisme est une doctrine ethno-libérale établissant la primauté absolue des libertés collectives d’autodétermination des peuples sur les entités administratives nationales.1Page de présentation du nativisme Le nativisme s’oppose à la réduction de la doctrine libérale aux seules libertés individuelles, en établissant que ces libertés ne peuvent être intégralement respectées que dans la reconnaissance et le respect des identités collectives des individus.

Le nativisme affirme qu’on ne peut respecter les individus sans respecter les peuples. Les individualistes nativistes estiment crucial de respecter la propriété privée individuelle et collective ainsi que de respecter des distanciations pour servir au mieux les individus et leurs droits fondamentaux, contrairement aux minoritaristes pour qui la minorité doit être favorisée au détriment de la majorité indépendamment de toute notion de légitimité autochtone.

La doctrine nativiste est par essence anti-nationaliste, désignant comme nationalisme toute forme de négation de l’identité ethnique autochtone. Le nationalisme est constamment combattu et dénoncé par le nativisme comme un suprémacisme politique ethnophobe de la nation administrative sur le peuple administré.

Le nativisme exige la reconnaissance et le respect des identités régionales par opposition au nationalisme qui impose un moule culturel national unique, artificiel et ethnocide. Le nationalisme, c’est la nation qui forme le peuple alors que le nativisme, c’est le peuple qui forme la nation.

À l’échelle mondiale, c’est le respect des peuples et leur épanouissement sur leur territoire, en gardant les distanciations vitales nécessaires à la cohabitation planétaire. Le nativisme considère toutes les migrations de masse comme des erreurs collectives et des drames humanitaires entraînant des violences migratoires qu’il faut prévenir en agissant humanitairement sur les causes : famines, guerres, corruption, crises économiques, surpeuplement…

Le nativisme promeut la coopération fédérale et le détassement humain. Le nativisme tend à effacer les frontières nationales pour réunir fédéralement les peuples administrativement divisés par les nationalismes, et à préserver les territoires des États libéraux démocratiques formés par des peuples acceptant de cohabiter pacifiquement.

Le nativisme ne reconnaît aucune légitimité aux nations et proto-nations tribales qui n’avaient pas doté les populations administrées d’un gouvernement démocratique libéral fondé sur une constitution nativiste. Le nativisme n’a pas de rapport avec une nostalgie de constructions ethno-politiques anciennes : il ne reconnaît de légitimité libérale qu’aux nations libérales modernes nées en Occident ou établies partout dans le monde à partir de la décolonisation.

Le nativisme s’établit par le détassement et la fédération des populations natives accordables, comme alternative à la surenchère fractale nationaliste que représente la balkanisation des territoires.

Le nativisme consiste à reconnaître la propriété privée collective des territoires aux peuples natifs constitués en démocraties libérales, et à considérer les immigrations individuelles interethniques comme temporaires et révocables. Le nativisme entend favoriser au mieux le retour volontaire des déplacés dans leur pays d’origine par une remigration incitative.

Le nativisme rejette toute forme d’ethno-négationnisme national-globaliste, d’assimilationnisme nationaliste, d’ethno-réductionnisme ségrégationniste ou isolationniste, et toute autre idéologie ethno-transformiste.

Notes et références

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