Féminisme polyiste

Le féminisme polyiste est une école de pensée féministe qui postule la nécessité féministe d’une pluralité de doctrines féministes et qui vise à formaliser les bases théoriques et pratiques de la coopération entre diverses doctrines féministes. Le féminisme polyiste s’oppose au féminisme moniste qui considère que seule une doctrine peut être considérée comme vraiment féministe. Le féminisme occidentaliste est une des branches du féminisme polyiste.

Importance du travail de formalisation

 

Buts du féminisme polyiste

Le féminisme polyiste vise à protéger le féminisme du sabotage et de l’auto-sabotage que sont :

  • La manipulation unanimiste, source de perte de confiance de la masse des femmes envers les organisations féministes. La manipulation unanimiste consiste à communiquer auprès grand public ligne floue, la plus large possible, consensuelle (telle que « notre collectif se bat contre toutes les violences faites aux femmes »), pour profiter d’un maximum d’adhésions, de dons et de relais, dans le but de disposer d’important moyens servant en réalité à faire avancer une ligne politique précise, beaucoup plus clivante, dont la plupart des membres et soutiens de l’organisation n’ont jamais entendu parler (comme par exemple le soutien à la doctrine théologicopolitique de l’islam).
  • La tyrannie de l’informel
  • Le chantage caporalique
  • L’emprise moniste, c’est-à-dire la soumission à des idéologies monistes, telles que le christianisme et l’islam ainsi que tous leurs dérivés plus ou moins laïcisés.
  • La dépendance organisationnelle
  • La suprématie déconstructiviste, variante nihiliste de l’emprise moniste, qui consiste à présenter comme seul féminisme acceptable un féminisme qui s’auto-détruit, qui s’auto-dévalorise et qui s’auto-désarme.

 

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