Communisme sexuel
Le communisme sexuel est la mise sous tutelle des femmes dans le but de l’attribution systémique et systématique d’une femme à chaque homme. Les femmes sont marchandisées et assimilées à des ressources naturelles que le mariage entend répartir équitablement entre les hommes. Cette répartition des richesses appliquée aux femmes implique, afin de réaliser une situation d’égalité totale entre les hommes, que chaque femme ne soit attribuée qu’à un seul homme et que tout ce qui n’est pas monogame soit sanctionné. En effet, le succès auprès des femmes étant considéré comme un privilège inégalement réparti entre les hommes, les égalitaristes homotropes souhaitent abolir ce privilège par l’établissement totalitaire d’une chape de plomb monogame.
Le système opposé au communisme sexuel est le libéralisme sexuel.
Les pilliers du communisme sexuel
– La monogamie
– Le mariage de raison avec interdiction de divorcer
– Le retour du devoir conjugal, c’est-à-dire le droit de violer sa femme
– L’interdiction du sexe avant le mariage
Les communistes sexuels affirment lutter contre :
- le privilège du succès de 20% des hommes qui sont les seuls à attirer 80% des femmes. Il s’agit donc pour eux d’abolir la notion de consentement féminin, certains communistes sexuels à tendance anarchiste allant jusqu’à demander la légalisation du viol.
- l’hypergamie féminine, accusée de générer la frustration des hommes les moins attractifs. Les femmes ne doivent plus choisir leurs partenaires, car leur hypergamie naturelle mènerait à la polygamie, c’est-à-dire le partage d’un homme attractif par plusieurs femmes, plutôt que de devoir se rabattre sur des hommes peu attractifs.
Le mariage monogame est censé aussi interdire aux hommes attractifs d’avoir plusieurs partenaires sexuels, pour ne pas créer de la frustration chez les hommes qui n’y arrivent pas.
Les femmes n’ont pas le droit de divorcer de leur mari et doivent l’aimer peu importe ce qu’il fait et qui il devient. Elles doivent bien sûr rendre son vagin disponible à leur mari, aussi appelé « vase conjugal » par les communistes sexuels du clergé catholique.
Enfin, les femmes doivent être vierges à leur mariage pour ne pas complexer l’homme. Il y a aussi la croyance que la femme est plus facile à reprogrammer et soumettre quand on est son premier et dernier partenaire sexuel. Les femmes sont comparées à du scotch usé : plus elles ont de partenaires sexuels, moins elles sont capables de s’attacher.
Les communistes sexuels sont des égalitaristes animés par un désir de justice sociale masculine et qui veulent mettre tous les hommes à égalité, tout en tenant les femmes pour des ressources. Le communisme sexuel est une idéologie qui entend faire de la femme non pas une éternelle mineure légale, mais une ressource dont le consentement n’a aucune sorte d’importance.
Le fondement judéo-chrétien du communisme sexuel
Saint Paul donne la définition du communisme sexuel dans « La Bible du Semeur », 1 Corinthiens 7:1-21Saint Paul, La Bible du Semeur, 1 Corinthiens 7:1-2 :
Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari.…
Notes et références
↑1 | Saint Paul, La Bible du Semeur, 1 Corinthiens 7:1-2 |
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