Distanciation sociale

Une distanciation sociale est une convention sociale intimiste visant à préserver les cercles concentriques d’intimité et de distanciation sociale.

Chaque comportement déplacé est une violation de nos cercles de distanciation sociale, ce qui est vécu par notre système nerveux comme une agression et provoque en nous du malaise et du stress. Ne pas être conscient de ces choses, c’est être victime de sociotropie spontanée ou induite. Les stimulis ont des effets dans le corps qu’on le veuille ou non, qu’on en soit conscient ou non.

• Le perçu hostile qui se comporte comme un simple inconnu, bien loin de nous rassurer, fait augmenter notre stress et les mécanismes de paranoïa : croiser un hostile dans la sphère publique, c’est déjà une agression en soi, et perçue comme telle qu’on le veuille ou non, qu’on se raisonne ou non.
• L’inconnu qui se comporte comme un familier, c’est la familiarité, qui est une vulgarité et une impolitesse. Elle fait augmenter notre stress et provoque en nous des réactions de dégoût, qu’on le veuille ou non. Croiser un inconnu qui se comporte avec familiarité dans son cercle relationnel, c’est déjà une agression en soi, et perçue comme telle qu’on le veuille ou non, peu importe les intentions de cet inconnu.
• Un familier qui se comporte comme un intime, c’est la violation d’intimité. Elle nous fait ressentir de l’angoisse, qu’on le veuille ou non. Un familier qui se comporte intimement sans y avoir été invité, et qui s’introduit dans notre cercle intime sans qu’on ne le lui ait autorisé, c’est déjà une agression en soi même sans contact physique. Même si a posteriori on pense consentir à cette violation de notre intimité, le fait de ne pas avoir attendu une invitation explicite nous met dans un sentiment de dépossession de notre corps et de notre espace, peu importe les intentions de cet inconnu. Ainsi, prendre l’habitude de ne pas frapper à la porte de la chambre d’un enfant avant de rentrer brise en lui quelque-chose, cause un flux de stress et lui fait intérioriser qu’il n’a pas d’espace, le dresse à accepter le stress sans pouvoir le refuser et à ignorer ses mécanismes d’alerte.