Remplacement racial

Le remplacement racial ou remplacement ethnique est un phénomène historique débutant aux alentours des années 1960, lors duquel la bourgeoisie blanche de nombreux pays occidentaux organise un changement démographique consistant à faire diminuer le poids démographique du prolétariat blanc dans la population totale en favorisant l’immigration de peuplement en provenance des ex-colonies.

Signification politique du remplacement racial

D’après l’analyse occidentaliste, le remplacement racial organisé par la bourgeoisie blanche est l’expression d’une haine raciale envers le prolétariat blanc (perçu comme une menace à mater) et d’un mépris racial envers le prolétariat non-blanc (perçu comme un réservoir de main d’œuvre corvéable et déplaçable à merci).

Le remplacement racial exprime un désir bourgeois de vengeance envers le prolétariat blanc, d’affaiblissement du pouvoir politique du prolétariat blanc et de dépossession du prolétariat blanc de son œuvre l’Occident. « Le remplacement ethnique est une arme de la bourgeoisie blanche pour ruiner les efforts d’élévation du prolétariat blanc, pour détruire la solidarité populaire face à la bourgeoisie, et pour punir le prolétariat de sa désobéissance. »

« Le remplacement racial est un crime historique commis par la bourgeoisie blanche à l’encontre des peuples blancs. Remplacement racial et remplacement ethnique sont des quasi-synonymes. Pour changer de peuple (ethnos), on en change la composition raciale, on procède à un remplacement ethnique. La bourgeoisie dans son ensemble organise le remplacement racial pour humilier, affaiblir et punir le prolétariat blanc de sa désobéissance.

Par le remplacement racial, la bourgeoisie détruit tous les efforts accomplis par le prolétariat pour accéder à une meilleure qualité de vie — liberté et sécurité — et elle sabote les liens fraternels entre prolétaires européens par la cohabitation forcée du prolétariat blanc avec des communautés non-européennes qui se haïssent entre elles et haïssent le prolétariat blanc. Le changement de composition du peuple permet de modifier en profondeur les rapports de force en Occident. Le remplacement racial permet à la bourgeoisie blanche d’affaiblir le pouvoir politique du prolétariat blanc : avec le remplacement racial, le prolétariat blanc cesse d’être la majorité en lutte contre la minorité bourgeoise, et devient une minorité parmi d’autres minorités. Au niveau local, ce processus est déjà achevé dans de nombreuses villes : les prolétaires blancs qui jadis composaient 90 % de la population n’en représentent désormais plus que 20 %, ce qui change tout, absolument tout, dans les rapports de force politiques. »

« (…) En organisant le remplacement racial, la bourgeoisie dépossède le prolétariat de son œuvre, l’Occident, et ruine tous les efforts d’élévation sociale, matérielle et morale du prolétariat européen. En proclamant que n’importe qui peut devenir européen du moment qu’on lui donne des papiers (ou qu’il se fait baptiser), la bourgeoisie déclasse le prolétariat européen pile au moment où celui-ci parvenait enfin à accéder à une dignité pratiquement égale à celle de la bourgeoisie européenne. » 1Manifeste de l’occidentalisme, 8.1, « Le remplacement ethnique des européens »

Origines du remplacement racial

Le remplacement racial s’inscrit dans la continuité historique du lock-down, technique de casse de grèves employée par les patrons bourgeois blancs au XIXe siècle et au début du XXe siècle, consistant à punir les ouvriers en fermant l’usine et en les remplaçant par des travailleurs migrants pauvres que l’on faisait venir de pays voisins. Cette technique était un moyen de réaffirmation de la suprématie bourgeoise par une démonstration de force patronale consistant à montrer aux ouvriers locaux qu’ils étaient remplaçables, interchangeables.

Les racines du remplacisme se trouvent dans le dogme chrétien de l’interchangeabilité des âmes et le Manifeste de l’occidentalisme décrit « la destruction des cultures européennes par le christianisme » comme un « prélude au remplacement ». 2Manifeste de l’occidentalisme, 6.9, « La destruction des cultures européennes par le christianisme, prélude au remplacement« 

Les trois bourgeoisies et le remplacement racial

D’après le Manifeste de l’occidentalisme, « la bourgeoisie patronale organise le remplacement racial pour punir le prolétariat blanc d’avoir obtenu plus de droits salariaux : par le remplacement racial, elle se constitue une réserve de travailleurs atomisés, malléables et corvéables à souhait, et elle montre aux prolétaires autochtones qu’ils sont remplaçables. La bourgeoisie de gauche organise le remplacement racial pour punir le prolétariat blanc d’avoir embrassé le capitalisme libéral et cessé de voter pour la gauche. La bourgeoisie conservatrice chrétienne organise le remplacement racial pour punir le prolétariat blanc d’avoir déserté les églises et rejeté l’autorité de la vieille bourgeoisie qui se prenait pour le pater familias des blancs. (…) Ces trois bourgeoisies s’entremêlent souvent au sein d’une même famille et de nombreux individus bourgeois appartiennent à plusieurs de ces types de bourgeoisie. Toute la bourgeoisie blanche a organisé et continue d’organiser le remplacement racial des prolétaires blancs, y compris ceux qui agitent de vagues slogans anti-immigration dans leurs partis conservateurs de la fausse droite. » 3Manifeste de l’occidentalisme, 8.1, « Le remplacement ethnique des européens »

Notes et références

Notes et références
1 Manifeste de l’occidentalisme, 8.1, « Le remplacement ethnique des européens »
2 Manifeste de l’occidentalisme, 6.9, « La destruction des cultures européennes par le christianisme, prélude au remplacement« 
3 Manifeste de l’occidentalisme, 8.1, « Le remplacement ethnique des européens »
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